Après un bref rappel historique, la technique est décrite avec des ballons d’oxygènes connectés par une tubulure et une forme de filtre à une aiguille hypodermique, l’injection se fait par pression sur le ballon. Les aléas et risques des injections sont évoquées.
La technique apporte une amélioration limitée dans le temps car la quantité d’oxyène injectable est très faible (3 à 4 litres en 20 minutes) par rapport aux besoins.
L’efficacité de l’oxygène injecté pourrait être expliquée par plusieurs mécanismes.Action oxydante sur les toxines endogènes et exogènes. Excitation réflexe des centres nerveux par stimulation des terminaisons nerveuses. Effet analgésiant et sédatif permettant un repos et un sommeil réparateurs pour le patient.
L’oxygène injecté est plus efficace dans des situations d’asphyxie que dans des cas de dépression atmosphérique. Les résultats expérimentaux montrent que l’oxygène peut être un traitement utile dans certaines conditions pathologiques, mais son utilisation préventive est limitée.
Les injections d’oxygène atténuent rapidement les symptômes des asphyxies aiguës, surtout celles causées par des obstructions mécaniques. Les résultats sont plus encourageants dans les cas d’asphyxie avec éléments toxiques, comme l’urémie ou l’intoxication par des gaz. Les affections respiratoires comme la bronchite et la pneumonie bénéficient également de cette thérapie.
Ce texte est à rapprocher de la publication de JB Cazalaà sur le site, intitulée : Ampoules d’oxygène pour injections pour oxygénothérapie