mise en ligne : dimanche 9 novembre 2008
Après presqu’un siècle de présence française en Indochine, la bataille de Dién Bién Phu, allait commencer le 20 novembre 1953, durer 170 jours jusqu’au cessez-le-feu le 07 mai 1954, et devenir le « Waterloo » de l’Armée Française en Indochine. Dans des circonstances extrémes, face à un adversaire supérieur en nombre avec un armement moderne, les troupes françaises, presque isolées, allaient faire preuve d’héroïsme. Les médecins du camp retranché et leur personnel vont alors trier, réanimer, évacuer et opérer des blessés par dizaines sans discontinuer. L’adaptation de l’organisation sanitaire du camp a permis une prise en charge de blessés, grâce aux techniques de réanimation du choc traumatique. La pratique d’interventions chirurgicales pendant la bataille, a permis de sauver un grand nombre de combattants dans un état souvent désespéré. Les résultats obtenus dans ces conditions militaires et sanitaires d’exception montrent un bilan honorable.