Club de l'Histoire de l'Anesthésie et de la Réanimation

Roux

Son père lui conseilla, en 1796, de s’enrôler dans l’armée. Philibert obtint une commission d’officier de santé de troisième classe pour l’armée de Sambre et Meuse Après le traité de Campo-Formio l’armée fut licenciée et il revint dans sa famille.

Son père le poussa alors à poursuivre ses études de médecine à Paris. Il fréquenta alors les cours de l’à‰cole de médecine, puis les cours libres d’anatomie organisés par Bichat, dont il devint l’élève et l’ami. Il devint prosecteur. Plein d’admiration pour son maître, il se mit à travailler avec assiduité.

En 1801, il fut reçu à l’à‰cole pratique, avec le premier prix. Après de décès de son maître, le 22 juillet 1802, il prit la suite de son enseignement d’anatomie, de physiologie et de médecine opératoire.

En 1807, il fut nommé chirurgien   de seconde classe à l’hôpital Beaujon puis à l’hôpital de la Charité.

En 1815, Roux fut élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur, puis à celui d’officier en 1831.

Sur le plan chirurgical, il perfectionna l’intervention destinée à traiter la cataracte.

Après la démission de Percy, en 1820, il fut nommé à la chaire de pathologie chirurgicale et, en 1830, à la chaire de clinique chirurgicale. Lors de la création de l’Académie de médecine, il fut choisi comme membre dans la section de chirurgie ; il en devint président en 1828. En 1834, il remplaçait Boyer à l’Académie des sciences.

Lorsque Dupuytren mourut en 1835, Roux fut appelé à le remplacer à la clinique de l’Hôtel-Dieu.

Le 2 janvier 1854, alors qu’il se rendait à l’Académie des sciences, dont il venait d’étre nommé président, il fut atteint d’une congestion cérébrale qui devait l’emporter le 23 mars suivant.


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