Cette courte thèse sans référence bibliographique (mais c’est habituel en 1868) retrace les problèmes médicaux légaux que peuvent poser l’anesthésie.
Les accidents d’anesthésie, l’anesthésie comme arme de crime, l’euthanasie par anesthésie, les viols sous anesthésie ou les phantasmes de viol sont simplement évoqués sans recherche de cas qui existaient pourtant à l’époque.
Cet auteur ne semble pas avoir lu le livre de Bouisson en 1851 (pages 524 et suivantes) où tout ce qu’il évoque est bien mieux développé notamment le risque que fait courir l’anesthésie lors des accouchements (non détection des grossesses secrètes par absence de cris pouvant étre détectés par les voisins lors de l’accouchement , infanticide ou substitution d’enfant)
Plus intéressant est l’utilisation de l’anesthésie comme moyen de détection des simulateurs. Ce sujet intéresse l’armée car elle lui permet de renvoyer des soldats en première ligne et lui éviter des pensions à payer. Quelques exemples sont donnés.
Jean-Bernard Cazalaà