En 1860, Antoine François Alphonse Delabarre, médecin-dentiste de l’Hospice des enfants trouvés et orphelins de Pà¤ris écrit une courte brochure de 15 pages sur l’Anesthésimètre, appareil destiné à prévenir les accidents d’éthérisation.
Après différentes considérations sur l’état anesthésique (comparaison avec l’ivresse alcoolique), le risque d’une anesthésie trop profonde et la susceptibilité de chacun à l’éthérisation, l’auteur nous décrit son appareil
Conçu à partir du fait que les fumeurs d’opium ou de narguilé ne font jamais de surdosage en raison leur autoadministration, il développe cette technique pour l’anesthésie. Plus qu’un appareil (dont il ne donne aucun schéma et que nous n’avons pas retrouvé par ailleurs), nous découvrons ici une technique d’anesthésie chirurgicale légère, le chirurgien dentiste devant agir vite pour opérer avant le réveil.
Cet anesthésimètre est à différentier de celui de Duroy, inventé en 1853.
Ce document nous a été fourni par un collectionneur que nous remercions ici.
Jean-Bernard Cazalaà